La saison 2006/2007 en photos

19 juin 2006 : Jean-Pierre Papin débute sa carrière d'entraîneur avec pour objectif de faire remonter le club en Ligue 1. Il sait que sa mission ne sera pas de tout repos...


Philippe Ginestet offre aux supporters le retour à l'ancien logo, celui de l'ère pré-Mc Cormack. Il insistera également sur certaines valeurs peu vues lors de la saison 2005/2006 et espère refaire de la Meinau, une forteresse imprenable (chose qui se réalisera).


Niort-Strasbourg, début août. Le Racing est mené deux buts à zéro au bout de 20 minutes mais Yacine Abdessadki, d'une magnifique reprise de volée, réduira le score avant qu'Eugène Ekobo ne remette les deux équipes à égalité. Ce match constitue sans aucun doute, le grand tournant de la saison. C'est dans les Deux-Sèvres que naîtra la haine de la défaite...


La saison 2006/2007 est celle du Centenaire. Outre un patch spécial sur les maillots, on assistera à une splendide soirée, le 6 octobre. Avec au programme, un match de gala face à Marseille (équipe B, trève internationale oblige)...


Un splendide et inoubliable feu d'artifices, précédé d'une rétro vidéo, ponctueront cette soirée magique !


Un peu plus tôt dans la soirée, les Champions de France 1979 ont fait un tour d'honneur, chaleureusement applaudis par le public.


Les supporters ont également fêté, à leur manière, les 100 ans du club. Un gigantesque et magnifique tifo sera déployé, sur trois tribunes, lors de la rencontre Racing-Le Havre, le 23 septembre. Du jamais vu à la Meinau.


Une très riche exposition retracera les 100 ans du club à travers panneaux, photos, maillots, trophées, écharpes, vidéos,...


Lionel Locatelli est l'un des deux joueurs que JPP avait ramené dans ses bagages. Il ne jouera pas beaucoup, il quittera d'ailleurs le club au courant de l'automne pour retrouver le monde amateur mais il marquera une splendide papinade à Châteauroux en Coupe de la Ligue. L'un des buts les plus spectaculaires des 5 dernières saisons, qui lui vaudra le titre honorifique de plus beau de la saison de racingstub.com.


Abou, Johansen, Rangelov connaîtront tour à tour une mise à l'écart de la part du coach JPP. Si les deux premiers reviendront dans l'équipe et assureront leur place dans le onze-type, le Bulgare sera obligé d'aller voir ailleurs, en 2. Bundesliga.


Elu joueur de l'année par les utilisateurs de racingstub.com, Stéphane Cassard est l'un des grands artisans de la remontée en Ligue 1, par ses performances sur le terrain et également dans les vestiaires. Il sera d'ailleurs très justement récompensé aux Trophées UNFP en remportant le titre de Meilleur gardien de Ligue 2.


Si le jeu n'a pas souvent été séduisant et offensif, les Strasbourgeois n'ont jamais été avare d'efforts, de combativité et de coeur, qui leur ont notamment permis d'arracher quelques précieuses victoires dans les toutes dernières minutes.


Un grand moment pour le football alsacien cette saison, la rencontre des 32èmes de finale de la Coupe de France face à Ostwald (victoire du Racing 6-0).


Si la saison 2005/2006 laissait entrevoir de grandes qualités chez Habib Bellaid, la saison 2006/2007 fut celle de la confirmation. Dans la lignée des Ismael et Leboeuf, le Racing tient là un grand espoir pour le futur. Ses performances lui vaudront notamment trois convocations en Equipe de France Espoirs pour deux sélections.


Jeff Strasser y est également pour quelque chose dans l'éclosion de son jeune partenaire en défense centrale. Il a su transmettre toute son expérience du haut niveau à Bellaid et à l'ensemble de ses coéquipiers. A la fin des matches, il se transformait même en animateur de stade avec son désormais célèbre : Donnez-moi un R...Donnez-moi un A... Donnez-moi un C... Donnez-moi un I... Donnez-moi un N... Donnez-moi un G... Racing, Racing, Racing.


Conscients des carences offensives de l'équipe, les dirigeants strasbourgeois ont principalement axés leur mercato hivernal sur les attaquants. Papys M'Bodji et Joao Paulo (ici à l'entraînement face à Vergerolle) ont tous les deux été prêtés au club strasbourgeois. Si le premier, certes handicapé par une blessure, n'a rien montré, le Brésilien a inscrit quelques buts importants : face à Tours, victoire 2-1 et au Havre, victoire 1-0 notamment.


Renaud Cohade est arrivé en plein mois d'août mais il n'a pas mis longtemps à devenir une pièce maîtresse du dispositif de Papin. C'est la grande révélation de la saison. Il a inscrit 8 buts, dont 6 sur penalty mais il a surtout été le métronome du milieu de terrain.


La réserve a évité le pire en se sauvant lors de la dernière journée de CFA.


Son étiquette d'éternel espoir lui collant à la peau, peu de monde croyait encore en Eric Mouloungui au sein du club. Il aurait dû partir pour Odense (Danemark) l'été dernier mais pour un problème au sein du club danois, il est finalement resté, recevant du même coup la confiance de JPP. Confiance récompensée dès son premier match à Châteauroux en Coupe de la Ligue où il inscrit le quatrième et dernier but du succès strasbourgeois. Il devient très vite, l'homme fort dans le secteur offensif avant de connaître un passage à vide en plein milieu de l'hiver. Mais c'était pour mieux rebondir dès les premières lueurs du printemps, à Caen, le 30 mars où il signe un doublé. Le Gabonais a inscrit 11 buts en championnat, dont le but de la remontée face à Metz. Reste maintenant à confirmer à l'étage supérieur. Le plus difficile !


A guichets fermés dix jours avant la rencontre, le derby Racing-Metz a déchaîné les passions. Et pour cause, une victoire et le Racing pouvait oblitérer son ticket pour la Ligue 1. Dans un match tendu, les Strasbourgeois l'emportent deux buts à un et pouvaient dignement fêter le retour du club parmi l'élite.


Très souvent critiqué, plus ou moins sévèrement, le bilan de la saison d'Hervé Tum est mi-figue, mi-raisin. Auteur de buts importantissimes (face à Tours, Caen, Châteauroux notamment), on pouvait attendre un petit mieux de la part du Camerounais et de son expérience du haut niveau.


Si le feu d'artifices sur le terrain s'est fait attendre toute la saison, un deuxième feu d'artifices (après celui de la soirée du Centenaire) fut organisé après le match de la remontée face à Metz.


La montée acquise, chaque salarié du club bras dessus, bras dessous, le lendemain de fête fut autrement plus difficile. Papin partira, partira pas ? Après une multitude de rebondissements, Ginestet se sépare de JPP. Le club alsacien reste fidèle à son instabilité chronique !


Son successeur, Jean-Marc Furlan, aura la lourde et difficile tâche d'assurer "un maintien confortable" en Ligue 1.