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Malgré une première mi-temps indigne d'un prétendant au podium, Strasbourg arrache la victoire en fin de match sur le terrain de Bastia. Un succès essentiel qui permet au Racing d'être désormais tout proche de la L1.
Première mi-temps angoissante
Comme souvent cette saison et particulièrement ces dernières semaines, Strasbourg débute très mal cette rencontre capitale. Une défense fébrile et un pressing inexistant permettent au Bastiais Gomez d'ouvrir tranquillement la marque dès la troisième minute grâce à une frappe dans l'axe qui termine sa course dans le petit filet du but de Cassard.
Après différentes nouvelles alertes dans la surface alsacienne, le Racing finit par se reprendre après un gros quart d'heure de jeu et parvient enfin à se créer quelques opportunités. D'abord grâce à Cohade sur un coup franc qui frôle le poteau puis par l'intermédiaire de deux frappes de Tum bien captées par le gardien adverse.
Malheureusement, en fin de première mi-temps, les Corses ont à nouveau le loisir de s'infiltrer dans la défense des Alsaciens et d'inquiéter les hommes de Papin, essentiellement par l'intermédiaire de Barthélémy omniprésent tout au long des 45 premières minutes dans les commentaires de France Bleu Alsace.
Avec l'avantage pris par Amiens face à Châteauroux, le Racing a donc un seul petit point d'avance sur le quatrième à la mi-temps et toutes les raisons de s'alarmer.
Quelques statistiques inquiétantes à la pause :
- un but et cinq occasions pour Bastia ;
- une occasion et quatre arrêts de Cassard pour Strasbourg ;
- quatre liens vers France Bleu Bastia et deux remarques misogynes pour le stub (rappelons qu'un commentateur s'extasie et qu'une commentatrice braille) : le fantôme d'Eric Sold réapparaît, celui de Gargorov également. Signes incontestables que la soirée risque de prendre une mauvaise tournure.
De l'orgueil, heureusement
Sans doute remontés par le discours tenu au vestiaire par le coach, les Bleus reviennent cependant sur la pelouse avec de meilleures dispositions. D'après Lucille Guillotin, Strasbourg « tente de construire plus qu'en première mi-temps » et semble « pouvoir renverser la tendance ». La rentrée de Mathlouthi à la place de Deroff fait du bien à l'équipe et c'est d'ailleurs lui qui parvient à reprendre un centre d'Abdessadki en piquant sa balle au dessus du gardien : 1-1, le Racing revient à égalité à la 57ème minute grâce au premier but de la carrière du jeune franco-tunisien. Une joie qu'il ne savoure que quelques minutes avant de devoir céder sa place à Gasmi sur blessure.
L'égalisation fait du bien mais le match entre ensuite dans un faux rythme. Les occasions se font rares et Bastia semble vouloir assurer le point du nul.
On se dirige vers un nul frustrant mais, comme souvent cette saison, Strasbourg parvient à arracher la victoire en fin de match : Bellaïd reprend de la tête un coup-franc de Cohade à la 88ème minute et donne trois points absolument essentiels dans la course à la L1.
Une victoire offerte par deux jeunes du centre de formation, tout un symbole...
Toutes les cartes en main
Avec quatre points d'avance sur le quatrième à deux matchs de la fin de la saison, le Racing a plus que jamais son destin entre ses mains : une victoire la semaine prochaine au cours du derby face au champion messin offrirait la montée au Racing.
Dans une Meinau qui s'annonce bouillante, l'occasion est vraiment trop belle pour ne pas y croire très fort : vivement vendredi !
Comme souvent cette saison et particulièrement ces dernières semaines, Strasbourg débute très mal cette rencontre capitale. Une défense fébrile et un pressing inexistant permettent au Bastiais Gomez d'ouvrir tranquillement la marque dès la troisième minute grâce à une frappe dans l'axe qui termine sa course dans le petit filet du but de Cassard.
Après différentes nouvelles alertes dans la surface alsacienne, le Racing finit par se reprendre après un gros quart d'heure de jeu et parvient enfin à se créer quelques opportunités. D'abord grâce à Cohade sur un coup franc qui frôle le poteau puis par l'intermédiaire de deux frappes de Tum bien captées par le gardien adverse.
Malheureusement, en fin de première mi-temps, les Corses ont à nouveau le loisir de s'infiltrer dans la défense des Alsaciens et d'inquiéter les hommes de Papin, essentiellement par l'intermédiaire de Barthélémy omniprésent tout au long des 45 premières minutes dans les commentaires de France Bleu Alsace.
Avec l'avantage pris par Amiens face à Châteauroux, le Racing a donc un seul petit point d'avance sur le quatrième à la mi-temps et toutes les raisons de s'alarmer.
Quelques statistiques inquiétantes à la pause :
- un but et cinq occasions pour Bastia ;
- une occasion et quatre arrêts de Cassard pour Strasbourg ;
- quatre liens vers France Bleu Bastia et deux remarques misogynes pour le stub (rappelons qu'un commentateur s'extasie et qu'une commentatrice braille) : le fantôme d'Eric Sold réapparaît, celui de Gargorov également. Signes incontestables que la soirée risque de prendre une mauvaise tournure.
De l'orgueil, heureusement
Sans doute remontés par le discours tenu au vestiaire par le coach, les Bleus reviennent cependant sur la pelouse avec de meilleures dispositions. D'après Lucille Guillotin, Strasbourg « tente de construire plus qu'en première mi-temps » et semble « pouvoir renverser la tendance ». La rentrée de Mathlouthi à la place de Deroff fait du bien à l'équipe et c'est d'ailleurs lui qui parvient à reprendre un centre d'Abdessadki en piquant sa balle au dessus du gardien : 1-1, le Racing revient à égalité à la 57ème minute grâce au premier but de la carrière du jeune franco-tunisien. Une joie qu'il ne savoure que quelques minutes avant de devoir céder sa place à Gasmi sur blessure.
L'égalisation fait du bien mais le match entre ensuite dans un faux rythme. Les occasions se font rares et Bastia semble vouloir assurer le point du nul.
On se dirige vers un nul frustrant mais, comme souvent cette saison, Strasbourg parvient à arracher la victoire en fin de match : Bellaïd reprend de la tête un coup-franc de Cohade à la 88ème minute et donne trois points absolument essentiels dans la course à la L1.
Une victoire offerte par deux jeunes du centre de formation, tout un symbole...
Toutes les cartes en main
Avec quatre points d'avance sur le quatrième à deux matchs de la fin de la saison, le Racing a plus que jamais son destin entre ses mains : une victoire la semaine prochaine au cours du derby face au champion messin offrirait la montée au Racing.
Dans une Meinau qui s'annonce bouillante, l'occasion est vraiment trop belle pour ne pas y croire très fort : vivement vendredi !
