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- Par allez-racing
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En l'emportant une nouvelle fois sur la plus petite des marges, les Strasbourgeois ont avant tout assuré l'essentiel au terme d'un match maîtrisé. A trois journées de la fin, le Racing occupe même seul la place de dauphin. La Ligue 1 se rapproche...
Les plus optimistes plaçaient dans cet avant-dernier match à domicile un bon espoir de voir enfin chauffer le panneau d'affichage de la Meinau. Les moins exigeants voyaient dans cette confrontation, face à des Bretons pas encore sauvés d'une relégation en National, la bonne occasion de prendre trois points et de se rassurer quelque peu après le non match à Libourne, la semaine passée. Les moins exigeants avaient une nouvelle fois vu juste. Au terme d'un match d'assez faible intensité, les Strasbourgeois n'ont certes pas amélioré leur goal-average mais ont assuré l'essentiel : la victoire et les trois points. Avec en bonus, une place de dauphin qui les rapproche un peu plus de la Ligue 1.
Trois changements dans le onze de départ de Jean-Pierre Papin par rapport au (non)match en Gironde. Bellaid remplace Jean-Christophe Devaux ; Renaud Cohade laisse sa place dans l'entrejeu à Pascal Camadini tandis que Joao Paulo est récompensé de sa bonne semaine à l'entraînement en étant aligné d'entrée à la pointe de l'attaque strasbourgeoise aux côtés d'Eric Mouloungui.
Les Strasbourgeois ne rentrent pas trop mal dans le match mais butent sur des Bretons bien organisés. A la douzième minute, ce sont même les Brestois qui font passer les premiers frissons aux 16 141 spectateurs de la Meinau. Stéphane Cassard veille au grain et détourne une belle frappe à l'entrée de la surface après un petit cafouillage dans la défense alsacienne. Strasbourg réplique six minutes plus tard par l'intermédiaire de Mouloungui qui profite d'une balle en profondeur et d'une mésentente entre le portier Brestois, Elana et son défenseur pour se retrouver seul devant le but...vide. Le Gabonais loupe l'immanquable et envoie le ballon directement dans les tribunes.
A partir de cette action, les hommes de JPP prennent confiance et deviennent plus entreprenants. Ils tentent des phases de jeu à une touche de balle, multiplient les centres par l'intermédiaire de Vergerolle et d'Abdessadki. Sur l'un d'eux, juste avant la demi heure de jeu, Mouloungui, seul aux six mètres, pousse le ballon au fond des filets d'Elana et inscrit son dixième but personnel de la saison. Plus grand-chose à se mettre sous la dent en première mi-temps, mis à part quelques coups de pied arrêtés. C'est assez logiquement que les Racingmen quittent le terrain sous les applaudissements du public.
Au retour des vestiaires, Cohade remplace Camadini. Les spectateurs n'ont guère plus l'occasion de s'enflammer. Imprécis dans la dernière passe, les Strasbourgeois font surtout preuve d'une maîtrise technique au milieu de terrain, emmenés par un Guillaume Lacour au four et au moulin. Derrière, la défense tient la baraque. Mention spéciale pour Bellaid, plein de sûreté et d'intelligence dans son placement.
L'attaque s'éteint au fil des minutes et c'est logiquement que Mathlouthi remplace Joao pour le dernier quart d'heure. Les Bretons lancent leurs dernières forces dans la bataille, les Strasbourgeois profitent alors de quelques contres qui auraient pu définitivement sceller le sort de la rencontre. Mais Mathlouthi, manque sa tête sur un service parfait d'Abdessadki avant de buter par deux fois sur le portier Brestois. Ce n'est malheureusement pas lors de ce match que l'explosif attaquant ouvrira son compteur-but.
Strasbourg maîtrise la fin de match sans se mettre définitivement à l'abri. Au bout de deux minutes de temps additionnel, l'arbitre siffle la fin du match. On pouvait pousser un ouf de soulagement dans les rangs du Racing. Les Strasbourgeois prennent trois points importants, acquis logiquement. Ils n'ont pas su enflammer la Meinau comme face à Reims mais l'essentiel était d'arracher la victoire et de se rassurer. Mission accomplie...
La bande à JPP fait une bonne opération en ravissant la deuxième place à Caen, tenu en échec à Châteauroux. Le Havre peut définitivement dire adieu à la Ligue 1, après une nouvelle défaite devant Dijon. Seul Amiens parvient à s'accrocher en s'imposant une nouvelle fois, sur le terrain de la lanterne rouge Tours. Si l'avance sur les Amiénois ne s'est pas creusée, les Strasbourgeois entrevoient cependant la ligne d'arrivée en bonne position.
Gare cependant à bien négocier le sprint final. Et cela commence dès vendredi prochain, à Bastia. Il faudra surtout veiller à aborder la rencontre avec un tout autre état d'esprit que lors des trois dernières sorties loin de la Meinau (Istres, Grenoble et Libourne).
Les marches à gravir ne sont plus si nombreuses mais gare à la sortie de route, au dernier virage mal négocié. Car tant que mathématiquement rien ne sera joué, il faudra patienter. Les Strasbourgeois ont plus que jamais les clés de la montée en main. L'une d'elle peut, en cas de succès à Bastia (conjugué à une contre-performance d'Amiens face à Châteauroux), ouvrir la porte du Paradis. Et si l'Ile de Beauté devenait le temps d'une soirée, l'Ile de la montée ?
Un début de match timide avant de retrouver Mouloungui, l'opportuniste
Trois changements dans le onze de départ de Jean-Pierre Papin par rapport au (non)match en Gironde. Bellaid remplace Jean-Christophe Devaux ; Renaud Cohade laisse sa place dans l'entrejeu à Pascal Camadini tandis que Joao Paulo est récompensé de sa bonne semaine à l'entraînement en étant aligné d'entrée à la pointe de l'attaque strasbourgeoise aux côtés d'Eric Mouloungui.
Les Strasbourgeois ne rentrent pas trop mal dans le match mais butent sur des Bretons bien organisés. A la douzième minute, ce sont même les Brestois qui font passer les premiers frissons aux 16 141 spectateurs de la Meinau. Stéphane Cassard veille au grain et détourne une belle frappe à l'entrée de la surface après un petit cafouillage dans la défense alsacienne. Strasbourg réplique six minutes plus tard par l'intermédiaire de Mouloungui qui profite d'une balle en profondeur et d'une mésentente entre le portier Brestois, Elana et son défenseur pour se retrouver seul devant le but...vide. Le Gabonais loupe l'immanquable et envoie le ballon directement dans les tribunes.
A partir de cette action, les hommes de JPP prennent confiance et deviennent plus entreprenants. Ils tentent des phases de jeu à une touche de balle, multiplient les centres par l'intermédiaire de Vergerolle et d'Abdessadki. Sur l'un d'eux, juste avant la demi heure de jeu, Mouloungui, seul aux six mètres, pousse le ballon au fond des filets d'Elana et inscrit son dixième but personnel de la saison. Plus grand-chose à se mettre sous la dent en première mi-temps, mis à part quelques coups de pied arrêtés. C'est assez logiquement que les Racingmen quittent le terrain sous les applaudissements du public.
Trois points bienvenus
Au retour des vestiaires, Cohade remplace Camadini. Les spectateurs n'ont guère plus l'occasion de s'enflammer. Imprécis dans la dernière passe, les Strasbourgeois font surtout preuve d'une maîtrise technique au milieu de terrain, emmenés par un Guillaume Lacour au four et au moulin. Derrière, la défense tient la baraque. Mention spéciale pour Bellaid, plein de sûreté et d'intelligence dans son placement.
L'attaque s'éteint au fil des minutes et c'est logiquement que Mathlouthi remplace Joao pour le dernier quart d'heure. Les Bretons lancent leurs dernières forces dans la bataille, les Strasbourgeois profitent alors de quelques contres qui auraient pu définitivement sceller le sort de la rencontre. Mais Mathlouthi, manque sa tête sur un service parfait d'Abdessadki avant de buter par deux fois sur le portier Brestois. Ce n'est malheureusement pas lors de ce match que l'explosif attaquant ouvrira son compteur-but.
Strasbourg maîtrise la fin de match sans se mettre définitivement à l'abri. Au bout de deux minutes de temps additionnel, l'arbitre siffle la fin du match. On pouvait pousser un ouf de soulagement dans les rangs du Racing. Les Strasbourgeois prennent trois points importants, acquis logiquement. Ils n'ont pas su enflammer la Meinau comme face à Reims mais l'essentiel était d'arracher la victoire et de se rassurer. Mission accomplie...
Ile de montée ?
La bande à JPP fait une bonne opération en ravissant la deuxième place à Caen, tenu en échec à Châteauroux. Le Havre peut définitivement dire adieu à la Ligue 1, après une nouvelle défaite devant Dijon. Seul Amiens parvient à s'accrocher en s'imposant une nouvelle fois, sur le terrain de la lanterne rouge Tours. Si l'avance sur les Amiénois ne s'est pas creusée, les Strasbourgeois entrevoient cependant la ligne d'arrivée en bonne position.
Gare cependant à bien négocier le sprint final. Et cela commence dès vendredi prochain, à Bastia. Il faudra surtout veiller à aborder la rencontre avec un tout autre état d'esprit que lors des trois dernières sorties loin de la Meinau (Istres, Grenoble et Libourne).
Les marches à gravir ne sont plus si nombreuses mais gare à la sortie de route, au dernier virage mal négocié. Car tant que mathématiquement rien ne sera joué, il faudra patienter. Les Strasbourgeois ont plus que jamais les clés de la montée en main. L'une d'elle peut, en cas de succès à Bastia (conjugué à une contre-performance d'Amiens face à Châteauroux), ouvrir la porte du Paradis. Et si l'Ile de Beauté devenait le temps d'une soirée, l'Ile de la montée ?
