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Après un mois d'octobre catastrophique, les bleus s'attaquent à un cador du National : le Red Star. Un déplacement périlleux qui peut sonner le glas des ambitions du Racing.
Le National est un championnat surprenant. Le Racing l'apprend chaque semaine, le plus souvent à ses dépens. On y tutoie rapidement les sommets tout comme on dégringole facilement vers la zone rouge. Après avoir mordu la poussière deux fois de suite face à des promus qui n'en finissent plus de surprendre, le Racing affronte le tonitruant Red Star. En pleine tourmente, les hommes de Jacky Duguépéroux auront fort à faire sur le synthétique du Stade Bauer devant les caméras de « Ma Chaîne Sport ».
Un Red Star taille patron
Ironie de l'histoire, ce club rouge doit assumer son nouveau rôle, celui de patron du National. Après une défaite 3-1 sur le terrain d'Amiens lors de la première journée, le Red Star s'est bien repris, enchaînant 3 victoires consécutives. Défaits sur le plus petit des scores dans le derby Francilien contre le PFC, les Audoniens ont battu Boulogne, arraché un bon nul chez nos solides voisins colmariens. Deux ombres ternissent ce tableau plutôt positif : le nul à Bauer contre les promus de Marseille-Consolat et la défaite à Bourg-Peronnas, là ou le Racing a déjà mordu la poussière en septembre. Depuis cet accident, deux victoires consécutives dont celle du Poirée sur Vie (0-3). Les voyants sont au vert, assurément.
Co-leader ex-æquo après 12 journées, le Red Star se place comme un sérieux prétendant à la montée. Meilleure défense du Championnat, 3e attaque, le Red Star semble intraitable à domicile tout en étant capable de s'imposer à l'extérieur. Capable d'enchaîner des séries, son rythme est celui d'un futur promu. Nous voilà prévenus.
Sans surprise, Sébastien Robert, le coach des Séquano-dyonisiens, devrait reconduire le 11 victorieux contre les Vendéens du Poirée.
Un match difficile en perspective
Après un bon début de saison, le Racing s'est progressivement éteint en octobre. 3 défaites consécutives dont 2 face à des promus et désormais la crise guette la Meinau. Des défaites à chaque fois sur le fil malgré un jeu souvent « léché » comme le souligne, le directeur sportif du Red Star, Steve Marlet. Le spectre de la malchance hante une nouvelle fois le Racing à l'instar du but injustement refusé dans les arrêts de jeux contre Avranches. A cela s'ajoute la cascade de blessures (Mamadou Camara, Brian Amofa, Mamadou Bah, Stanislas Oliveira...), les joueurs suspendus (encore un match pour Milovan Sikimic et 2 pour Frédéric Marquès) et les mauvais choix de Jacky Duguépéroux.
Jacky Duguépé....rouille
Difficile prédire une composition. Il faut bien avouer que, depuis peu, Jacky Duguépé rouille. La titularisation surprise d'Alexandre Oukidja dans les cages a failli tourner fiasco. Fébrile, statique sur le 2e but, ce dernier a failli se faire expulser à la 50e suite à une sortie chaotique en dehors de sa surface. Il n'y a pas à dire, Gauclin, depuis le début de saison, était plus rassurant... Le choix de sortir Jean-Philippe Sabo du 11 départ peut laisser circonspect. Certes, il n'est pas toujours au top mais son remplaçant, Abdallah N'Dour se révèle brouillon, plusieurs fois mis en difficulté par les ailiers d'Avranches, pourtant pas les plus réputés de la division. A sa décharge, le coach strasbourgeois a dû composer avec un groupe considérablement affaibli par les blessures. Son manque de sang froid lors de la dernière conférence est significatif, notre « Chacky » pédale dans le choucroute.
Qui en défense centrale pour pallier les absences de Sikimic et de Camara ? Jérémy Grimm va probablement redescendre d'un cran. Au risque de perdre en intensité dans la récupération mais il n'y pas d'alternative possible. Lancer dans le grand bain, le jeune Yoann Salmier serait suicidaire face à des gros clients comme l'ancien mancunien et champion de France 2009 avec Bordeaux, le buteur David Bellion et l'international algérien aux 15 capes, le milieu offensif Hameur Bouazza.
Quid des milieux défensifs ? Abdelhak Belahmeur, à ce poste, n'a pas convaincu ; ni le jeune Corentin Munch auteur d'une prestation moyenne face à Avranches. Dugué pourra compter sur le « soldat », Mayoro N'Doye qui trouve lentement mais sûrement ses marques.
Sur le front offensif, moins de doutes. Dimitri Liénard devrait jouer le feu follet à gauche tandis qu'Alassane N'Diaye auteur de 60 bonnes minutes devrait repartir sur le flanc droit. En espérant qu'il ait plus de réussite que contre Avranches. Belahmeur aura sans doute pour tâcher de faire du « liant » entre la défense et le secteur offensif et notre buteur en devenir, Stéphane Bahoken. En espérant qu'il soit moins maladroit dans son dernier geste.
Voilà à quoi pourrait ressembler la composition du RCS :
En banlieue, ce match capital
Pour les bleus. Il s'agit d'enrayer le spectre de la défaite face à une équipe en pleine confiance. Au milieu du gué, les co-équipiers de Stéphane Bahoken sont à un tournant de leur saison. A 5 points de la troisième place, en cas de victoire, ils peuvent raccrocher le wagon de tête. En cas de défaite, éloigné de seulement 4 longueurs, la zone rouge risque de se rapprocher dangereusement. Au risque de rejouer un triste remake de la saison écoulée. Au vu du contexte, obtenir le nul serait déjà un point positif.
Pourtant, il existe quelques lueurs d'espoirs. Contrairement à l'année dernière, le Racing se procure une quantité importante d'occasions qu'il peine à convertir. Avec un peu plus de réussite, des centres de meilleurs qualité, et il faut bien l'avouer moins d'erreurs d'arbitrage, la tendance peut s'inverser. Il faudra être des tueurs devant le but, un point c'est tout. Peut-être pourra-t-on espérer que Stéphane Bahoken, après son but contre Avranches, soit plus en confiance et qu'Alassane N'Diaye ne touche plus les montants. Ne rien lâcher. C'est ce qu'ont montré nos bleus face aux Normands. Malgré le résultat, ils ont toujours mouillé le maillot. Cet état d'esprit qui faisait défaut la saison dernière est présent. A Ernest Seka et les siens de mener une opération commando face à une étoile rouge qui scintille de plus en plus, victoires après victoires.
A Bauer, gageons que nos protégés ne jouent pas comme des paysans. Car, à défaut d'être des Stars, notre Racing doit encore pouvoir jouer la montée. Face au Red Star, ne pas être raide mort, voilà l'ambition qui doit animer les joueurs du Krimmeri.
Un Red Star taille patron
Ironie de l'histoire, ce club rouge doit assumer son nouveau rôle, celui de patron du National. Après une défaite 3-1 sur le terrain d'Amiens lors de la première journée, le Red Star s'est bien repris, enchaînant 3 victoires consécutives. Défaits sur le plus petit des scores dans le derby Francilien contre le PFC, les Audoniens ont battu Boulogne, arraché un bon nul chez nos solides voisins colmariens. Deux ombres ternissent ce tableau plutôt positif : le nul à Bauer contre les promus de Marseille-Consolat et la défaite à Bourg-Peronnas, là ou le Racing a déjà mordu la poussière en septembre. Depuis cet accident, deux victoires consécutives dont celle du Poirée sur Vie (0-3). Les voyants sont au vert, assurément.
Co-leader ex-æquo après 12 journées, le Red Star se place comme un sérieux prétendant à la montée. Meilleure défense du Championnat, 3e attaque, le Red Star semble intraitable à domicile tout en étant capable de s'imposer à l'extérieur. Capable d'enchaîner des séries, son rythme est celui d'un futur promu. Nous voilà prévenus.
Sans surprise, Sébastien Robert, le coach des Séquano-dyonisiens, devrait reconduire le 11 victorieux contre les Vendéens du Poirée.
Un match difficile en perspective
Après un bon début de saison, le Racing s'est progressivement éteint en octobre. 3 défaites consécutives dont 2 face à des promus et désormais la crise guette la Meinau. Des défaites à chaque fois sur le fil malgré un jeu souvent « léché » comme le souligne, le directeur sportif du Red Star, Steve Marlet. Le spectre de la malchance hante une nouvelle fois le Racing à l'instar du but injustement refusé dans les arrêts de jeux contre Avranches. A cela s'ajoute la cascade de blessures (Mamadou Camara, Brian Amofa, Mamadou Bah, Stanislas Oliveira...), les joueurs suspendus (encore un match pour Milovan Sikimic et 2 pour Frédéric Marquès) et les mauvais choix de Jacky Duguépéroux.
Jacky Duguépé....rouille
Difficile prédire une composition. Il faut bien avouer que, depuis peu, Jacky Duguépé rouille. La titularisation surprise d'Alexandre Oukidja dans les cages a failli tourner fiasco. Fébrile, statique sur le 2e but, ce dernier a failli se faire expulser à la 50e suite à une sortie chaotique en dehors de sa surface. Il n'y a pas à dire, Gauclin, depuis le début de saison, était plus rassurant... Le choix de sortir Jean-Philippe Sabo du 11 départ peut laisser circonspect. Certes, il n'est pas toujours au top mais son remplaçant, Abdallah N'Dour se révèle brouillon, plusieurs fois mis en difficulté par les ailiers d'Avranches, pourtant pas les plus réputés de la division. A sa décharge, le coach strasbourgeois a dû composer avec un groupe considérablement affaibli par les blessures. Son manque de sang froid lors de la dernière conférence est significatif, notre « Chacky » pédale dans le choucroute.
Qui en défense centrale pour pallier les absences de Sikimic et de Camara ? Jérémy Grimm va probablement redescendre d'un cran. Au risque de perdre en intensité dans la récupération mais il n'y pas d'alternative possible. Lancer dans le grand bain, le jeune Yoann Salmier serait suicidaire face à des gros clients comme l'ancien mancunien et champion de France 2009 avec Bordeaux, le buteur David Bellion et l'international algérien aux 15 capes, le milieu offensif Hameur Bouazza.
Quid des milieux défensifs ? Abdelhak Belahmeur, à ce poste, n'a pas convaincu ; ni le jeune Corentin Munch auteur d'une prestation moyenne face à Avranches. Dugué pourra compter sur le « soldat », Mayoro N'Doye qui trouve lentement mais sûrement ses marques.
Sur le front offensif, moins de doutes. Dimitri Liénard devrait jouer le feu follet à gauche tandis qu'Alassane N'Diaye auteur de 60 bonnes minutes devrait repartir sur le flanc droit. En espérant qu'il ait plus de réussite que contre Avranches. Belahmeur aura sans doute pour tâcher de faire du « liant » entre la défense et le secteur offensif et notre buteur en devenir, Stéphane Bahoken. En espérant qu'il soit moins maladroit dans son dernier geste.
Voilà à quoi pourrait ressembler la composition du RCS :
En banlieue, ce match capital
Pour les bleus. Il s'agit d'enrayer le spectre de la défaite face à une équipe en pleine confiance. Au milieu du gué, les co-équipiers de Stéphane Bahoken sont à un tournant de leur saison. A 5 points de la troisième place, en cas de victoire, ils peuvent raccrocher le wagon de tête. En cas de défaite, éloigné de seulement 4 longueurs, la zone rouge risque de se rapprocher dangereusement. Au risque de rejouer un triste remake de la saison écoulée. Au vu du contexte, obtenir le nul serait déjà un point positif.
Pourtant, il existe quelques lueurs d'espoirs. Contrairement à l'année dernière, le Racing se procure une quantité importante d'occasions qu'il peine à convertir. Avec un peu plus de réussite, des centres de meilleurs qualité, et il faut bien l'avouer moins d'erreurs d'arbitrage, la tendance peut s'inverser. Il faudra être des tueurs devant le but, un point c'est tout. Peut-être pourra-t-on espérer que Stéphane Bahoken, après son but contre Avranches, soit plus en confiance et qu'Alassane N'Diaye ne touche plus les montants. Ne rien lâcher. C'est ce qu'ont montré nos bleus face aux Normands. Malgré le résultat, ils ont toujours mouillé le maillot. Cet état d'esprit qui faisait défaut la saison dernière est présent. A Ernest Seka et les siens de mener une opération commando face à une étoile rouge qui scintille de plus en plus, victoires après victoires.
A Bauer, gageons que nos protégés ne jouent pas comme des paysans. Car, à défaut d'être des Stars, notre Racing doit encore pouvoir jouer la montée. Face au Red Star, ne pas être raide mort, voilà l'ambition qui doit animer les joueurs du Krimmeri.
