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- Par captainflirt
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Tandis que l'hiver se décide à habiller l'Alsace de son grand manteau blanc, la 22ème journée du championnat de France de Ligue 2 donnera l'occasion à des Chamois de gambader sur la pelouse de la Meinau... Préparez vos écharpes, la saison est de re
De la corne d'abondance...
Les Chamois Niortais, qui doivent leur nom à la chamoiserie-ganterie Boinot (véritable patrimoine industriel des Deux-Sèvres et du fondateur du club) s'apprêtent à défier Strasbourg sur sa pelouse hivernale. Une rencontre qui rappelle aux bons souvenirs du début de championnat.
Alors que les Bleus avaient commencé de façon très timorée leur championnat, la 4ème journée sonna le début d'une révolte qui jusqu'à présent a le bon goût de durer. Menés deux buts à zéro à la mi-temps au stade René Gaillard, les Alsaciens avaient su faire preuve d'une belle combativité en revenant au score, par Abdessadki puis Ekobo, pour finalement arracher le point du match nul.
D'un point de vue comptable, l'opération n'était sans doute pas très fructueuse, mais un groupe de combattants était né, à tel point que l'entraîneur alsacien Jean-Pierre Papin considéra pendant longtemps ce match comme une référence pour les siens, celle du « jamais ne rien lâcher », une expression qui lui est chère ; quitte même à « escorner » certains résultats, des victoires ou des nuls pourtant bien mal embouchés !
La mystique est un phénomène bien connu du côté de ce sport populaire qu'est le football. Certains croyants, parmi les plus fervents, verraient même en ce coup d'éclat une véritable prophétie. Quoiqu'il en soit après le match de Niort, le chat noir qui si longtemps avait rodé autour de la Maison Bleue semblait détrôné par quelque Dieu similaire à Zeus, qui en son temps et en son dogme avait malencontreusement arraché une corne à sa nourrice (une chèvre). Sa place dans la mythologie grecque témoigne de vertus en terme de richesse et de fécondité ; mais qu'en est-il réellement de celle arrachée à un chamois ?
... à la peau de chagrin
Corne d'abondance pour les uns, peau de chagrin pour les autres... Car souvent malmené pendant les rencontres, le Racing parvient pourtant régulièrement à s'imposer sur de véritables coups du sort. Buts improbables (comme cette frappe peu dangereuse de Cohade relâchée par le gardien amiénois), ou à l'ultime seconde du match (face à Libourne), penalties généreux accordés à Cohade, maladresses de l'adversaire ou Cassard impérial : la liste est longue, et semble inquiéter un grand nombre de supporters strasbourgeois qui craignent que leur Racing ne soit pour l'instant qu'une douce illusion sur un podium de L2 pourtant déjà vieux de plusieurs journées de championnat (8).
Le manque de véritable fond de jeu et la rareté de grandes victoires panachées, sans qu'aucune discussion ne soit possible, fondent ce sentiment qui gagne une partie du public alsacien. Mais peu importe, tout est bon à prendre quand l'unique objectif d'un club est l'accession au niveau supérieur. Telle semble être la doctrine JPP, qui remet rarement en cause les victoires une fois qu'elles sont acquises.
Novice à ce niveau de la compétition en tant qu'entraîneur, il préfère féliciter le résultat d'un travail sérieux plutôt que de remercier la chance. Après tout, n'est-ce pas l'une des bases du métier d'entraîneur que d'encourager les siens ?
Dans tous les cas, une nouvelle occasion de donner raison aux uns ou aux autres se présente ce soir. Gageons qu'une fois de plus, un seul élément mettra tout le monde d'accord : prendre les trois points !
Prendre les 3 points !
Afin de poursuivre le chantier de reconstruction du club entamé l'été dernier, trois recrues sont arrivées à la demande de JPP. Si Yachir et M'Bodji ont déjà pu revêtir leur costume de championnat, le dernier venu, Joao Paulo, effectuera probablement ses grands débuts ce soir. Celui qui est attendu comme un « tueur » selon les propos de l'ancien meilleur buteur du championnat de France, cinq fois de suite (excusez du peu !), aura donc tous les regards tournés vers lui. Et certainement fort à faire.
Par ailleurs, le bon retour au premier plan sportif enregistré en Coupe de France face à Lille mettra également Gasmi sous le feu des projecteurs. Autant d'atouts qui tombent à pic, puisque le brelan d'attaquants Tum, Mouloungui, Gameiro sera trop court pour disputer le match, tandis que Devaux et Gargorov annoncent belotte et rebolotte du côté de l'infirmerie.
Outre Cassard donc, le 10 de dép' devrait se composer de Deroff, Bellaïd, Strasser, Abou- Lacour, Cohade- Gasmi, Abdessadki- M'Bodji, Mathlouthi. Auquel il faudra ajouter Joao Paulo, Puydebois, Vergerolle, Camadini, Ekobo et Yachir pour obtenir le groupe de 17 joueurs annoncé par l'entraîneur.
S'il s'agit avant tout de prendre trois points et de ne pas se faire rattraper par les poursuivants, dont les deux plus menaçants sont toujours Dijon et Le Havre à seulement deux longueurs (qui joueront respectivement à Reims et contre Guingamp à la maison), le Racing se doit de maintenir son rythme de croisière à domicile (8 victoires, 3 nuls) en rendant peu à peu à la Meinau son statut de forteresse inexpugnable. D'autant plus que Niort n'a pour le moment pu obtenir qu'une seule victoire (à Gueugnon) et qu'un nul (à Ajaccio) en 11 rencontres à l'extérieur et qu'une défaite face à un promu, reléguable qui plus est et au budget moitié moindre que celui du Racing (7,8 M d'euros) ferait vraiment désordre.
Une équipe de Niort qui vient cependant de frôler l'exploit en coupe où elle a amené les Bordelais chez eux aux tirs aux buts après une rencontre surprenante (3-3). Autant dire que s'ils parvenaient à afficher le même esprit de conquête, les Strasbourgeois auraient intérêt à se retrousser copieusement les manches ce soir, car s'en remettre à leur ange gardien habituel ne suffira pas toujours.
Meinau on ice !*
En attendant ce sont d'autres travailleurs moins connus qui mettent tout leur coeur à la préparation de cette rencontre. Les souffleurs engagés pour l'occasion et pour le déneigement de la pelouse n'ont plus une minute à eux : aucun dégel n'est prévu en Alsace d'ici samedi.
L'occasion de rappeler aux supporters qui feront le déplacement en véhicule de faire preuve d'une très grande vigilance sur les routes menant au Krimmeri. Les sauts de cabri, gardons-les pour les Chamois !
(*) petit hommage à l'autre JPP ! (celui du 13h)
Les Chamois Niortais, qui doivent leur nom à la chamoiserie-ganterie Boinot (véritable patrimoine industriel des Deux-Sèvres et du fondateur du club) s'apprêtent à défier Strasbourg sur sa pelouse hivernale. Une rencontre qui rappelle aux bons souvenirs du début de championnat.
Alors que les Bleus avaient commencé de façon très timorée leur championnat, la 4ème journée sonna le début d'une révolte qui jusqu'à présent a le bon goût de durer. Menés deux buts à zéro à la mi-temps au stade René Gaillard, les Alsaciens avaient su faire preuve d'une belle combativité en revenant au score, par Abdessadki puis Ekobo, pour finalement arracher le point du match nul.
D'un point de vue comptable, l'opération n'était sans doute pas très fructueuse, mais un groupe de combattants était né, à tel point que l'entraîneur alsacien Jean-Pierre Papin considéra pendant longtemps ce match comme une référence pour les siens, celle du « jamais ne rien lâcher », une expression qui lui est chère ; quitte même à « escorner » certains résultats, des victoires ou des nuls pourtant bien mal embouchés !
La mystique est un phénomène bien connu du côté de ce sport populaire qu'est le football. Certains croyants, parmi les plus fervents, verraient même en ce coup d'éclat une véritable prophétie. Quoiqu'il en soit après le match de Niort, le chat noir qui si longtemps avait rodé autour de la Maison Bleue semblait détrôné par quelque Dieu similaire à Zeus, qui en son temps et en son dogme avait malencontreusement arraché une corne à sa nourrice (une chèvre). Sa place dans la mythologie grecque témoigne de vertus en terme de richesse et de fécondité ; mais qu'en est-il réellement de celle arrachée à un chamois ?
... à la peau de chagrin
Corne d'abondance pour les uns, peau de chagrin pour les autres... Car souvent malmené pendant les rencontres, le Racing parvient pourtant régulièrement à s'imposer sur de véritables coups du sort. Buts improbables (comme cette frappe peu dangereuse de Cohade relâchée par le gardien amiénois), ou à l'ultime seconde du match (face à Libourne), penalties généreux accordés à Cohade, maladresses de l'adversaire ou Cassard impérial : la liste est longue, et semble inquiéter un grand nombre de supporters strasbourgeois qui craignent que leur Racing ne soit pour l'instant qu'une douce illusion sur un podium de L2 pourtant déjà vieux de plusieurs journées de championnat (8).
Le manque de véritable fond de jeu et la rareté de grandes victoires panachées, sans qu'aucune discussion ne soit possible, fondent ce sentiment qui gagne une partie du public alsacien. Mais peu importe, tout est bon à prendre quand l'unique objectif d'un club est l'accession au niveau supérieur. Telle semble être la doctrine JPP, qui remet rarement en cause les victoires une fois qu'elles sont acquises.
Novice à ce niveau de la compétition en tant qu'entraîneur, il préfère féliciter le résultat d'un travail sérieux plutôt que de remercier la chance. Après tout, n'est-ce pas l'une des bases du métier d'entraîneur que d'encourager les siens ?
Dans tous les cas, une nouvelle occasion de donner raison aux uns ou aux autres se présente ce soir. Gageons qu'une fois de plus, un seul élément mettra tout le monde d'accord : prendre les trois points !
Prendre les 3 points !
Afin de poursuivre le chantier de reconstruction du club entamé l'été dernier, trois recrues sont arrivées à la demande de JPP. Si Yachir et M'Bodji ont déjà pu revêtir leur costume de championnat, le dernier venu, Joao Paulo, effectuera probablement ses grands débuts ce soir. Celui qui est attendu comme un « tueur » selon les propos de l'ancien meilleur buteur du championnat de France, cinq fois de suite (excusez du peu !), aura donc tous les regards tournés vers lui. Et certainement fort à faire.
Par ailleurs, le bon retour au premier plan sportif enregistré en Coupe de France face à Lille mettra également Gasmi sous le feu des projecteurs. Autant d'atouts qui tombent à pic, puisque le brelan d'attaquants Tum, Mouloungui, Gameiro sera trop court pour disputer le match, tandis que Devaux et Gargorov annoncent belotte et rebolotte du côté de l'infirmerie.
Outre Cassard donc, le 10 de dép' devrait se composer de Deroff, Bellaïd, Strasser, Abou- Lacour, Cohade- Gasmi, Abdessadki- M'Bodji, Mathlouthi. Auquel il faudra ajouter Joao Paulo, Puydebois, Vergerolle, Camadini, Ekobo et Yachir pour obtenir le groupe de 17 joueurs annoncé par l'entraîneur.
S'il s'agit avant tout de prendre trois points et de ne pas se faire rattraper par les poursuivants, dont les deux plus menaçants sont toujours Dijon et Le Havre à seulement deux longueurs (qui joueront respectivement à Reims et contre Guingamp à la maison), le Racing se doit de maintenir son rythme de croisière à domicile (8 victoires, 3 nuls) en rendant peu à peu à la Meinau son statut de forteresse inexpugnable. D'autant plus que Niort n'a pour le moment pu obtenir qu'une seule victoire (à Gueugnon) et qu'un nul (à Ajaccio) en 11 rencontres à l'extérieur et qu'une défaite face à un promu, reléguable qui plus est et au budget moitié moindre que celui du Racing (7,8 M d'euros) ferait vraiment désordre.
Une équipe de Niort qui vient cependant de frôler l'exploit en coupe où elle a amené les Bordelais chez eux aux tirs aux buts après une rencontre surprenante (3-3). Autant dire que s'ils parvenaient à afficher le même esprit de conquête, les Strasbourgeois auraient intérêt à se retrousser copieusement les manches ce soir, car s'en remettre à leur ange gardien habituel ne suffira pas toujours.
Meinau on ice !*
En attendant ce sont d'autres travailleurs moins connus qui mettent tout leur coeur à la préparation de cette rencontre. Les souffleurs engagés pour l'occasion et pour le déneigement de la pelouse n'ont plus une minute à eux : aucun dégel n'est prévu en Alsace d'ici samedi.
L'occasion de rappeler aux supporters qui feront le déplacement en véhicule de faire preuve d'une très grande vigilance sur les routes menant au Krimmeri. Les sauts de cabri, gardons-les pour les Chamois !
(*) petit hommage à l'autre JPP ! (celui du 13h)
