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- Par elizzz
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Malgré un bon début de saison, Yves Deroff a beaucoup déçu ces derniers mois, notamment par son manque de motivation... Va-t-on retrouver un jour le « vrai Deroff » ? Plus la fin de saison approche, plus son avenir semble flou...
Auteur d'une bonne saison 2002/2003 sur le flanc droit de la défense strasbourgeoise, Yves Deroff connaît plus de difficultés cette saison, qu'il avait pourtant bien débutée. Gros plan sur le parcours d'un défenseur issu de l'école nantaise.
Flash back sur ses débuts
C'est à l'âge de 20 ans, à Marseille, qu'Yves fait ses premiers pas en première division sous le maillot nantais, en août 1998.
Lors de la dernière journée de championnat, le 29 mai 1999, Nantes accueille le club phocéen en lutte pour le titre. Un match au cours duquel la carrière du jeune Deroff est tout près d'être brisée par un tacle violent de Blondeau. Victime d'une double fracture tibia péroné, le défenseur nantais entame cinq longs mois de rééducation et se bat pour retrouver son niveau. Coup dur pour un jeune joueur en pleine éclosion qui venait d'être retenu dans le groupe des Espoirs français.
Au cours de la saison 1999/2000, de retour de blessure, Yves Deroff ne fait que de rares apparitions sur le terrain.
La saison 2000/2001 lui sera plus favorable, toujours sous les couleurs nantaises, même s'il ne jouera qu'une demi douzaine de matches. Il est sacré champion de France en mai 2001, une belle récompense.
Après un début de championnat 2001/2002 difficile, malgré un parcours correct en Ligue des Champions, les nantais finissent plutôt bien la saison. Deroff aura joué 17 matches dont 7 en Ligue des Champions.
Un canari atterrit à Strasbourg
Arrivé à Strasbourg à l'été 2002, Yves Deroff tire un bilan positif de l'exercice 2002/2003, ayant disputé 28 rencontres de championnat.
Après avoir retrouvé le rythme qu'il avait perdu au cours de ses deux dernières saisons sous le maillot nantais, il joue parfaitement son rôle sur le côté droit de la défense strasbourgeoise. Il contribue ainsi au maintien du club en Ligue 1, objectif fixé en début de saison.
En avril 2003, il s'offre même le premier but de sa carrière face à ses ex-coéquipiers.
Non doublé à son poste depuis le départ d'Habib Beye, il entame la saison 2003/2004 par des prestations de qualité, dans la continuité de sa première année en bleu et blanc.
Puis il s'éteindra peu à peu. Son manque de motivation, conséquence de l'échec du renouvellement de son contrat, devient à chaque match plus flagrant. Tout au long de l'hiver il connaîtra un passage à vide qui se traduira par une baisse de régime et des prestations qui en décevront plus d'un.
Conscient de sa situation, fin février, lors d'un certain Nantes/Strasbourg, l'ex-nantais semble « remonter la pente », tentant d'effacer son flop hivernal. Malgré ses efforts pour retrouver son niveau, il est peu à peu écarté du groupe.
Remplacé en cours de match, même après 68 minutes pleines de volonté et de combativité, il ne peut éviter les sifflets du public de la Meinau lors du naufrage collectif face à Rennes. Entré en toute fin de match à Bordeaux, il ne fait pas partie du groupe appelé à affronter Lyon à la Meinau.
Au fil des semaines, son nom figure toujours parmi le groupe des « exclus » rétrogradés en CFA... Il dispute trois matches consécutifs avec l'équipe réserve, héritant même du brassard de capitaine.
Le défenseur strasbourgeois se voit définitivement écarté du groupe pro, n'entrant pas dans le nouveau système défensif mis en place. Malgré un retour inespéré et une poignée de minutes disputées à Bastia, son avenir en bleu est blanc est loin d'être garanti.
Après 31 matches de Ligue 1 cette saison, le latéral droit du Racing semble payer son manque de motivation et son hiver raté. Le voilà renvoyé en CFA en attendant des jours meilleurs...
En quête d'un nouveau souffle...
Ce n'est un secret pour personne, Yves Deroff est un futur ex-strasbourgeois. Après avoir refusé une prolongation de contrat en novembre dernier, il ne lui reste plus qu'à se trouver un club à la hauteur de son niveau... Car il mérite mieux que ce qu'il a montré ces derniers temps, ne l'oublions pas.
A 25 ans, il n'est jamais trop tard pour refaire ses preuves. Après une centaine de matches disputés en Ligue 1, il rebondira et fera le bonheur d'un autre club... Certaines rumeurs l'annoncent à Saint Etienne, Caen ou encore Pampelune. Pour l'instant, rien d'officiel.
Malgré une deuxième saison en demi teinte, Strasbourg restera le club qui l'a relancé. Une belle page de son histoire va se tourner dans quelques semaines.
« C'est le foot, c'est la vie... » comme il le dit si bien. Le canari bleu et blanc se prépare à un nouvel envol... Merci Monsieur Deroff et bon courage !
Flash back sur ses débuts
C'est à l'âge de 20 ans, à Marseille, qu'Yves fait ses premiers pas en première division sous le maillot nantais, en août 1998.
Lors de la dernière journée de championnat, le 29 mai 1999, Nantes accueille le club phocéen en lutte pour le titre. Un match au cours duquel la carrière du jeune Deroff est tout près d'être brisée par un tacle violent de Blondeau. Victime d'une double fracture tibia péroné, le défenseur nantais entame cinq longs mois de rééducation et se bat pour retrouver son niveau. Coup dur pour un jeune joueur en pleine éclosion qui venait d'être retenu dans le groupe des Espoirs français.
Au cours de la saison 1999/2000, de retour de blessure, Yves Deroff ne fait que de rares apparitions sur le terrain.
La saison 2000/2001 lui sera plus favorable, toujours sous les couleurs nantaises, même s'il ne jouera qu'une demi douzaine de matches. Il est sacré champion de France en mai 2001, une belle récompense.
Après un début de championnat 2001/2002 difficile, malgré un parcours correct en Ligue des Champions, les nantais finissent plutôt bien la saison. Deroff aura joué 17 matches dont 7 en Ligue des Champions.
Un canari atterrit à Strasbourg
Arrivé à Strasbourg à l'été 2002, Yves Deroff tire un bilan positif de l'exercice 2002/2003, ayant disputé 28 rencontres de championnat.
Après avoir retrouvé le rythme qu'il avait perdu au cours de ses deux dernières saisons sous le maillot nantais, il joue parfaitement son rôle sur le côté droit de la défense strasbourgeoise. Il contribue ainsi au maintien du club en Ligue 1, objectif fixé en début de saison.
En avril 2003, il s'offre même le premier but de sa carrière face à ses ex-coéquipiers.
Non doublé à son poste depuis le départ d'Habib Beye, il entame la saison 2003/2004 par des prestations de qualité, dans la continuité de sa première année en bleu et blanc.
Puis il s'éteindra peu à peu. Son manque de motivation, conséquence de l'échec du renouvellement de son contrat, devient à chaque match plus flagrant. Tout au long de l'hiver il connaîtra un passage à vide qui se traduira par une baisse de régime et des prestations qui en décevront plus d'un.
Conscient de sa situation, fin février, lors d'un certain Nantes/Strasbourg, l'ex-nantais semble « remonter la pente », tentant d'effacer son flop hivernal. Malgré ses efforts pour retrouver son niveau, il est peu à peu écarté du groupe.
Remplacé en cours de match, même après 68 minutes pleines de volonté et de combativité, il ne peut éviter les sifflets du public de la Meinau lors du naufrage collectif face à Rennes. Entré en toute fin de match à Bordeaux, il ne fait pas partie du groupe appelé à affronter Lyon à la Meinau.
Au fil des semaines, son nom figure toujours parmi le groupe des « exclus » rétrogradés en CFA... Il dispute trois matches consécutifs avec l'équipe réserve, héritant même du brassard de capitaine.
Le défenseur strasbourgeois se voit définitivement écarté du groupe pro, n'entrant pas dans le nouveau système défensif mis en place. Malgré un retour inespéré et une poignée de minutes disputées à Bastia, son avenir en bleu est blanc est loin d'être garanti.
Après 31 matches de Ligue 1 cette saison, le latéral droit du Racing semble payer son manque de motivation et son hiver raté. Le voilà renvoyé en CFA en attendant des jours meilleurs...
En quête d'un nouveau souffle...
Ce n'est un secret pour personne, Yves Deroff est un futur ex-strasbourgeois. Après avoir refusé une prolongation de contrat en novembre dernier, il ne lui reste plus qu'à se trouver un club à la hauteur de son niveau... Car il mérite mieux que ce qu'il a montré ces derniers temps, ne l'oublions pas.
A 25 ans, il n'est jamais trop tard pour refaire ses preuves. Après une centaine de matches disputés en Ligue 1, il rebondira et fera le bonheur d'un autre club... Certaines rumeurs l'annoncent à Saint Etienne, Caen ou encore Pampelune. Pour l'instant, rien d'officiel.
Malgré une deuxième saison en demi teinte, Strasbourg restera le club qui l'a relancé. Une belle page de son histoire va se tourner dans quelques semaines.
« C'est le foot, c'est la vie... » comme il le dit si bien. Le canari bleu et blanc se prépare à un nouvel envol... Merci Monsieur Deroff et bon courage !
