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- Côté tribunes
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Même si par sa longue présence en Ligue 2 Gueugnon fait partie des clubs historiques du paysage footballistique français, d'un point de vue purement touristique c'est aussi attrayant que peut l'être Wasquehal, le côté bucolique en plus...
Belle mobilisation strasbourgeoise pour aller encourager les Bleus et Blancs un vendredi soir : deux bus UB90 en partance des terres alsaciennes avec à leur bord une centaine de supporters déguisés en monstres et sorcières pour cause d'Halloween, et prêts à aller jusqu'à l'au-delà pour suivre le Racing. Pas grand monde ne sait vraiment où c'est, mais tout le monde est persuadé que ce n'est pas si loin que ça ! Après 6h de voyage, le premier panneau de Gueugnon montre enfin le bout de son nez dix kilomètres après Montceau-les-Mines... mais si, vous savez, sur le croisement de la départementale entre Ciry-le-noble et Perrecy-les-Forges. Voilà, maintenant vous situez.
Il est quasiment 20h quand tout ce beau monde arrive au stade Jean-Laville, situé un tout petit peu en dehors du centre ville (ou de la grande rue avec les bars si vous préférez). Malgré le retard, la fouille est assez lente provoquant un peu l'agacement des touristes alsaciens si bien qu'une fois que tout le monde est passé c'est la cohue pour rejoindre la tribune visiteurs :
Le stade Jean Laville a été rénové il y a quelques années et il contraste pas mal avec l'image bucolique qu'on peut se faire de l'endroit. Il y a deux belles tribunes derrière les buts (avec l'une où on peut lire sur les sièges les trois lettres du club: F-C-G, un peu comme dans les stades anglais, et l'autre où sont parqués les rares supporters adverses) et sur les latérales des gradins plus modestes qui rappellent la plupart des stades de Ligue 2. A noter deux particularités : la capacité du stade doit être supérieure au nombre d'habitants et les quatre tribunes sont... toutes différentes !
Le parcage visiteurs quant à lui est une belle grande tribune derrière les buts où on peut accéder par deux escaliers différents (voire 1ère vidéo) avec des bons vieux grillages pour séparer du terrain et un filet sur lequel les supporters se sont bien accrochés sur le but de Mouloungui à la 29ème minute. L'ambiance est totalement strasbourgeoise tant les supporters alsaciens donnent de la voix et tant il n'y a pas vraiment de concurrence en face. Il y a bien de l'autre côté une poignée de supporters, les Ultras Gueugnon, qui tentent de se faire entendre avec leur tout petit nombre (mais très fidèles et très migrateurs quand il s'agit de suivre leur équipe à l'extérieur) mais il faut reconnaître que le stade Jean Laville est un lieu paisible voire silencieux. C'est le calme et le charme de la campagne.
A noter comme souvent un message commun des deux côtés contre les matches en semaine. La première mi-temps passe à une vitesse intersidérale et lorsque la deuxième mi-temps reprend, la tribune visiteurs se colore de ballons bleus et blancs, le tout agrémenté de quelques torches crépitantes.
Le match n'a rien d'emballant, les supporters alsaciens fatiguent un peu, l'ambiance baisse, forcément. Puis petite surprise : sur un « aux armes », un groupe d'enfants situés par très loin en latérale répond « nous sommes les Strasbourgeois », s'en suivent des petits applaudissements des visiteurs, amusés qu'on leur réponde un peu comme la tribune Ouest à la Meinau.
La deuxième mi-temps passe elle aussi à une vitesse phénoménale et tout le monde est surpris quand l'assistant montre qu'il reste encore quatre minutes à jouer. Les supporters strasbourgeois retiennent leur souffle : à 0-1 ce n'est pas vraiment le temps de s'en prendre un... L'arbitre siffle finalement la fin de la partie, les joueurs se félicitent et viennent saluer la grosse centaine de fidèles fous de joie.
Tout le monde reprend ses affaires et s'apprête à sortir. Les derniers flânent encore un peu en tribune pour regarder le stade vide en se remémorant les anciennes tribunes...
...et les matches déjà joués par le Racing à Gueugnon. Car finalement, ça a beau être un endroit un peu perdu, on y a joué pas mal de fois. Et vu le bon souvenir de cette rencontre, plusieurs sont prêts à y revenir une prochaine fois avec plaisir. S'ils retrouvent le chemin...
Il est quasiment 20h quand tout ce beau monde arrive au stade Jean-Laville, situé un tout petit peu en dehors du centre ville (ou de la grande rue avec les bars si vous préférez). Malgré le retard, la fouille est assez lente provoquant un peu l'agacement des touristes alsaciens si bien qu'une fois que tout le monde est passé c'est la cohue pour rejoindre la tribune visiteurs :
Le stade Jean Laville a été rénové il y a quelques années et il contraste pas mal avec l'image bucolique qu'on peut se faire de l'endroit. Il y a deux belles tribunes derrière les buts (avec l'une où on peut lire sur les sièges les trois lettres du club: F-C-G, un peu comme dans les stades anglais, et l'autre où sont parqués les rares supporters adverses) et sur les latérales des gradins plus modestes qui rappellent la plupart des stades de Ligue 2. A noter deux particularités : la capacité du stade doit être supérieure au nombre d'habitants et les quatre tribunes sont... toutes différentes !
Le parcage visiteurs quant à lui est une belle grande tribune derrière les buts où on peut accéder par deux escaliers différents (voire 1ère vidéo) avec des bons vieux grillages pour séparer du terrain et un filet sur lequel les supporters se sont bien accrochés sur le but de Mouloungui à la 29ème minute. L'ambiance est totalement strasbourgeoise tant les supporters alsaciens donnent de la voix et tant il n'y a pas vraiment de concurrence en face. Il y a bien de l'autre côté une poignée de supporters, les Ultras Gueugnon, qui tentent de se faire entendre avec leur tout petit nombre (mais très fidèles et très migrateurs quand il s'agit de suivre leur équipe à l'extérieur) mais il faut reconnaître que le stade Jean Laville est un lieu paisible voire silencieux. C'est le calme et le charme de la campagne.
A noter comme souvent un message commun des deux côtés contre les matches en semaine. La première mi-temps passe à une vitesse intersidérale et lorsque la deuxième mi-temps reprend, la tribune visiteurs se colore de ballons bleus et blancs, le tout agrémenté de quelques torches crépitantes.
Le match n'a rien d'emballant, les supporters alsaciens fatiguent un peu, l'ambiance baisse, forcément. Puis petite surprise : sur un « aux armes », un groupe d'enfants situés par très loin en latérale répond « nous sommes les Strasbourgeois », s'en suivent des petits applaudissements des visiteurs, amusés qu'on leur réponde un peu comme la tribune Ouest à la Meinau.
La deuxième mi-temps passe elle aussi à une vitesse phénoménale et tout le monde est surpris quand l'assistant montre qu'il reste encore quatre minutes à jouer. Les supporters strasbourgeois retiennent leur souffle : à 0-1 ce n'est pas vraiment le temps de s'en prendre un... L'arbitre siffle finalement la fin de la partie, les joueurs se félicitent et viennent saluer la grosse centaine de fidèles fous de joie.
Tout le monde reprend ses affaires et s'apprête à sortir. Les derniers flânent encore un peu en tribune pour regarder le stade vide en se remémorant les anciennes tribunes...
...et les matches déjà joués par le Racing à Gueugnon. Car finalement, ça a beau être un endroit un peu perdu, on y a joué pas mal de fois. Et vu le bon souvenir de cette rencontre, plusieurs sont prêts à y revenir une prochaine fois avec plaisir. S'ils retrouvent le chemin...
