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- Par takl
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Arrivé cet été au Racing, le milieu de terrain de 21 ans n'a guère tardé à convaincre et se faire une place de choix dans l'effectif. Au point d'être élu joueur du mois par la communauté racingstub.com.
Renaud Cohade, lauréat du mois de septembre
Dans la grande lessive de l'intersaison, l'arrivée de Renaud Cohade au Racing Club de Strasbourg faisait figure d'inconnue. En effet, peu de gens connaissaient ce joueur de Bordeaux qui venait de passer par un prêt de six mois à Sête. Les plus sceptiques se demandaient s'il allait avoir le niveau nécessaire pour participer activement à la mission remontée du club. Pourtant lors de sa première saison girondine, en 2004-2005, il était apparu à 23 reprises en Ligue 1, disputant une dizaine de matchs en tant que titulaire dans l'entrejeu aux côtés de Rio Mavuba, ce qui est loin d'être anodin. Mais succéder à Sidi Yaya Keita ne s'annonçait pas évident.
La réponse, ce pur produit du centre de formation nîmois va l'apporter sur le terrain. Et avec la manière. Arrivé bien après la période de préparation, il ne va pas tarder à trouver ses marques et sa place dans l'équipe. Ayant signé trop tard pour intégrer le groupe qui s'en va perdre à Amiens, il est aligné d'entrée face à Montpellier le 8 août pour pallier aux errements de Kantari et Loué, et devient dès lors un titulaire inamovible au milieu du terrain, dans une équipe qui ne perd désormais plus en championnat.
Associé à Guillaume Lacour, ils forment une paire dont la complémentarité n'a d'égal que l'engagement de tous les instants dont ils font preuve pour empêcher l'adversaire de construire ses actions. A la récupération, c'est un guerrier, au pressing, une véritable sangsue. Mais Renaud Cohade se caractérise également par la justesse et la simplicité de son jeu, son souci de faire des passes propres, de trouver des ouvertures pour ses attaquants, voire de monter balle au pied porter le danger. Son bagage technique et sa vision lui permettent de prendre le jeu à son compte et d'en faire un footballeur complet, tant pour les tâches défensives qu'offensives.
Et le public ne s'y trompe pas. Lors du mois de septembre écoulé il se signale par sa régularité, ne récoltant que des notes positives au baromètre racingstub.com, terminant 3 fois sur le podium sur les 5 possibles, dont une fois à la première place après le match face au Havre. Belle récompense pour un équipier-modèle dont la position sur le terrain prédispose plus souvent au travail de l'ombre plutôt qu'au feu des projecteurs.
Aujourd'hui, Renaud Cohade constitue un formidable atout pour le Racing Club de Strasbourg, il s'impose comme le véritable métronome du jeu alsacien. L'absence de Lacour n'a pas eu de retentissement sur son rendement individuel, tant il semble pouvoir s'adapter à n'importe quelle solution de rechange, qu'il s'agisse d'Ekobo ou de Johansen avec qui il a formé le premier rideau du système défensif alsacien lors des dernières rencontres. A l'heure d'accueillir les grosses cylindrées de ce début de saison, Jean-Pierre Papin sait qu'il peut compter sur ce joueur polyvalent et travailleur pour engranger de bons résultats. Rassurant, forcément...
Au tableau d'honneur : Eric Mouloungui et Dimitar Rangelov
Plus grand monde s'attendait à revoir Eric Mouloungui à pareille fête. Annoncé sur le départ, parfois considéré comme un éternel espoir déçu, l'échec de son essai au Danemark va donner l'occasion au coach strasbourgeois de lui témoigner sa confiance en le réintégrant au groupe, au poste d'ailier gauche. Et ça marche. Sa vivacité et sa technique lui permettent d'offrir une solution de rechange au jeune Romain Gasmi, avec qui il se partage le temps de jeu. Lors des deux dernières rencontres de championnat, ses coups de têtes décisifs sur corner lui ont permis de marquer des points importants qui lui valent une deuxième place méritée au classement.
La troisième marche du podium est occupée par une autre recrue estivale, Dimitar Rangelov. Utilisé avec parcimonie lors de ce mois de septembre, le Bulgare a quand même trouvé le temps d'inscrire à Créteil une petite merveille de tir enroulé du gauche et de mystifier Vincent Fernandez à la Meinau en lui chipant un ballon dans les pieds. Ce réalisme, ainsi qu'une activité débordante en font un joueur attachant, qui briguerait tout naturellement la première place du classement en disposant de plus de temps se jeu.
Les flops du mois
Les « stubistes » ont été déçu ce mois par les performances de Jean-Christophe Vergerolle. Titulaire au poste d'arrière gauche depuis le départ d'Arthur Boka et la méforme/blessure d'Abou, ce produit du centre de formation a disputé tous les matchs du mois sans vraiment réellement décevoir, mais sans faire d'étincelles. On ne pensait pas forcément devoir compter sur lui au début de la saison, désormais on sait qu'on le peut. C'est le métier qui rentre...
Deuxième au classement des déceptions, le grand habitué des lieux, le chouchou de racingstub.com, j'ai nommé Yves Deroff ! N'ayant occupé la dernière place du classement qu'à l'occasion du match à Ajaccio, et auteur d'un début de saison régulier, le breton est comme magnétisé aux petits nuages qui représentent les points négatifs du baromètre, surtout quand personne n'a vu le match. Les habitudes ont la vie tenace.
Assis tout au fond près du radiateur, Jérémy Perbet coiffe le bonnet d'âne de ce mois de septembre. N'ayant pas trouvé une seule fois le chemin des filets lors des trois matchs qu'il a disputé, il a surtout paru dépassé par les événements au point qu'il occupe la dernière place du classement pour ces trois rencontres. Déjà en concurrence avec Rangelov pour une place de titulaire, le jeune transfuge de Moulins se voit désormais menacé par l'émergence de Mathlouthi, sans compter le retour annoncé de Kévin Gameiro. Autant dire qu'une sérieuse remise en question s'impose pour lui. Et du travail. Beaucoup de travail.
Dans la grande lessive de l'intersaison, l'arrivée de Renaud Cohade au Racing Club de Strasbourg faisait figure d'inconnue. En effet, peu de gens connaissaient ce joueur de Bordeaux qui venait de passer par un prêt de six mois à Sête. Les plus sceptiques se demandaient s'il allait avoir le niveau nécessaire pour participer activement à la mission remontée du club. Pourtant lors de sa première saison girondine, en 2004-2005, il était apparu à 23 reprises en Ligue 1, disputant une dizaine de matchs en tant que titulaire dans l'entrejeu aux côtés de Rio Mavuba, ce qui est loin d'être anodin. Mais succéder à Sidi Yaya Keita ne s'annonçait pas évident.
La réponse, ce pur produit du centre de formation nîmois va l'apporter sur le terrain. Et avec la manière. Arrivé bien après la période de préparation, il ne va pas tarder à trouver ses marques et sa place dans l'équipe. Ayant signé trop tard pour intégrer le groupe qui s'en va perdre à Amiens, il est aligné d'entrée face à Montpellier le 8 août pour pallier aux errements de Kantari et Loué, et devient dès lors un titulaire inamovible au milieu du terrain, dans une équipe qui ne perd désormais plus en championnat.
Associé à Guillaume Lacour, ils forment une paire dont la complémentarité n'a d'égal que l'engagement de tous les instants dont ils font preuve pour empêcher l'adversaire de construire ses actions. A la récupération, c'est un guerrier, au pressing, une véritable sangsue. Mais Renaud Cohade se caractérise également par la justesse et la simplicité de son jeu, son souci de faire des passes propres, de trouver des ouvertures pour ses attaquants, voire de monter balle au pied porter le danger. Son bagage technique et sa vision lui permettent de prendre le jeu à son compte et d'en faire un footballeur complet, tant pour les tâches défensives qu'offensives.
Et le public ne s'y trompe pas. Lors du mois de septembre écoulé il se signale par sa régularité, ne récoltant que des notes positives au baromètre racingstub.com, terminant 3 fois sur le podium sur les 5 possibles, dont une fois à la première place après le match face au Havre. Belle récompense pour un équipier-modèle dont la position sur le terrain prédispose plus souvent au travail de l'ombre plutôt qu'au feu des projecteurs.
Aujourd'hui, Renaud Cohade constitue un formidable atout pour le Racing Club de Strasbourg, il s'impose comme le véritable métronome du jeu alsacien. L'absence de Lacour n'a pas eu de retentissement sur son rendement individuel, tant il semble pouvoir s'adapter à n'importe quelle solution de rechange, qu'il s'agisse d'Ekobo ou de Johansen avec qui il a formé le premier rideau du système défensif alsacien lors des dernières rencontres. A l'heure d'accueillir les grosses cylindrées de ce début de saison, Jean-Pierre Papin sait qu'il peut compter sur ce joueur polyvalent et travailleur pour engranger de bons résultats. Rassurant, forcément...
Au tableau d'honneur : Eric Mouloungui et Dimitar Rangelov
Plus grand monde s'attendait à revoir Eric Mouloungui à pareille fête. Annoncé sur le départ, parfois considéré comme un éternel espoir déçu, l'échec de son essai au Danemark va donner l'occasion au coach strasbourgeois de lui témoigner sa confiance en le réintégrant au groupe, au poste d'ailier gauche. Et ça marche. Sa vivacité et sa technique lui permettent d'offrir une solution de rechange au jeune Romain Gasmi, avec qui il se partage le temps de jeu. Lors des deux dernières rencontres de championnat, ses coups de têtes décisifs sur corner lui ont permis de marquer des points importants qui lui valent une deuxième place méritée au classement.
La troisième marche du podium est occupée par une autre recrue estivale, Dimitar Rangelov. Utilisé avec parcimonie lors de ce mois de septembre, le Bulgare a quand même trouvé le temps d'inscrire à Créteil une petite merveille de tir enroulé du gauche et de mystifier Vincent Fernandez à la Meinau en lui chipant un ballon dans les pieds. Ce réalisme, ainsi qu'une activité débordante en font un joueur attachant, qui briguerait tout naturellement la première place du classement en disposant de plus de temps se jeu.
Les flops du mois
Les « stubistes » ont été déçu ce mois par les performances de Jean-Christophe Vergerolle. Titulaire au poste d'arrière gauche depuis le départ d'Arthur Boka et la méforme/blessure d'Abou, ce produit du centre de formation a disputé tous les matchs du mois sans vraiment réellement décevoir, mais sans faire d'étincelles. On ne pensait pas forcément devoir compter sur lui au début de la saison, désormais on sait qu'on le peut. C'est le métier qui rentre...
Deuxième au classement des déceptions, le grand habitué des lieux, le chouchou de racingstub.com, j'ai nommé Yves Deroff ! N'ayant occupé la dernière place du classement qu'à l'occasion du match à Ajaccio, et auteur d'un début de saison régulier, le breton est comme magnétisé aux petits nuages qui représentent les points négatifs du baromètre, surtout quand personne n'a vu le match. Les habitudes ont la vie tenace.
Assis tout au fond près du radiateur, Jérémy Perbet coiffe le bonnet d'âne de ce mois de septembre. N'ayant pas trouvé une seule fois le chemin des filets lors des trois matchs qu'il a disputé, il a surtout paru dépassé par les événements au point qu'il occupe la dernière place du classement pour ces trois rencontres. Déjà en concurrence avec Rangelov pour une place de titulaire, le jeune transfuge de Moulins se voit désormais menacé par l'émergence de Mathlouthi, sans compter le retour annoncé de Kévin Gameiro. Autant dire qu'une sérieuse remise en question s'impose pour lui. Et du travail. Beaucoup de travail.
