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- Après-match
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- Par denpasar
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Généreux dans l'effort, les Strasbourgeois se sont malgré tout inclinés ce soir sur la pelouse de l'Abbé Deschamps, dans une rencontre qui aura vu Kevin Gamero faire son grand retour après six mois d'absence.
Comme il l'avait laissé entendre ces derniers jours, JPP profita de ce seizième de finale pour faire tourner son effectif en vue de la réception du Havre samedi à la Meinau. Ekobo retrouve ainsi l'axe de la défense, tandis que Johansen est chargé de la récupération en milieu de terrain et Mathlouthi des avants postes.
On pouvait craindre que ce turn-over face à une équipe de Ligue 1 restant sur trois victoires consécutives (toutes compétitions confondues) déséquilibre les débats. Pourtant, les Strasbourgeois prennent le match par le bon bout, sans aucun complexe. Le jeu est assez rapide, et toujours porté vers l'avant, sans toutefois parvenir à pousser à la faute une équipe auxerroise attentiste et bien en place. Dimitar Rangelov, à l'origine de plusieurs offensives alsaciennes, aura même une belle occasion de tromper Cool sur un coup-franc à l'entrée de la surface. Sa frappe, qui prenait la direction du petit filet, sera hélas parfaitement bloquée par le portier bourguignon. Une jolie tête d'Eric Moulougui fera également passé un frisson dans le dos de Jean Fernandez, en passant à quelques mètres de l'objectif.
Côté auxerrois, les situations chaudes ne sont pas légion, malgré deux frappes vicieuses qui permettront à Cassard de montrer sa vista sur sa ligne... pour mieux se perdre en conjectures un peu plus tard en dehors de sa surface, alors que Pieroni se présentait seul face à lui, malgré un retour désespéré de Strasser. L'attaquant belge pouvait ainsi ouvrir le score dans le but déserté (1-0, 40e). La mi-temps est sifflée sur ce score, et l'on pouvait craindre que les joueurs du Racing ne baissent les bras face à une équipe de Ligue 1 désormais aux commandes.
C'est pourtant encore habités des meilleures intentions que les Strasbourgeois reviennent sur la pelouse de l'Abbé Deschamps. Cohade reste aux vestiaires et c'est Ekobo qui prend sa place à la récupération tandis que Locatello prend place aux côtés de Strasser. Le jeu est bien léché, et on a même droit à quelques séquences limpides à une ou deux touches de balles. Mais les actions dangereuses sont trop rares pour que cette pression puisse réellement déséquilibrer la machine auxerroise. On a pourtant le sentiment que le Racing a encore une belle carte à jouer... d'autant que Kevin Gamero fait son grand retour en remplacement de Rangelov, touché lors d'un choc (63e). Deux chouchous du public de la Meinau se croisent, un événement en soit. Mais la rentrée pleine de hargne du jeune attaquant ne fut pas récompensée. C'est au contraire Auxerre qui allait planter un contre assassin : débordement d'Akalé sur le côté gauche, centre parfait pour Kalhenberg qui du plat du pied place le ballon hors de portée d'un Cassard qui n'avait plus touché la balle depuis le premier but (2-0, 74e).
Les Strasbourgeois accusent le coup moralement après ce deuxième but, et le dernier quart d'heure verra les occasions se multiplier pour Auxerre. Le score en restera là, les Auxerrois ayant la courtoisie de ne pas inscrire un troisième but qui eut été cruel.
Les Strasbourgeois auront donc pris ce match très au sérieux, faisant preuve encore une fois de grandes qualités morales. Mieux encore, ils n'ont pas eu à rougir de la comparaison avec une grosse cylindrée de la Ligue 1. C'est, logiquement, au niveau du réalisme que tout c'est joué. Du coeur et de l'efficacité : ces deux éléments devront à coup sûr être présent samedi prochain pour venir à bout du Havre, et distancer ainsi un concurrent direct à la montée.
On pouvait craindre que ce turn-over face à une équipe de Ligue 1 restant sur trois victoires consécutives (toutes compétitions confondues) déséquilibre les débats. Pourtant, les Strasbourgeois prennent le match par le bon bout, sans aucun complexe. Le jeu est assez rapide, et toujours porté vers l'avant, sans toutefois parvenir à pousser à la faute une équipe auxerroise attentiste et bien en place. Dimitar Rangelov, à l'origine de plusieurs offensives alsaciennes, aura même une belle occasion de tromper Cool sur un coup-franc à l'entrée de la surface. Sa frappe, qui prenait la direction du petit filet, sera hélas parfaitement bloquée par le portier bourguignon. Une jolie tête d'Eric Moulougui fera également passé un frisson dans le dos de Jean Fernandez, en passant à quelques mètres de l'objectif.
Côté auxerrois, les situations chaudes ne sont pas légion, malgré deux frappes vicieuses qui permettront à Cassard de montrer sa vista sur sa ligne... pour mieux se perdre en conjectures un peu plus tard en dehors de sa surface, alors que Pieroni se présentait seul face à lui, malgré un retour désespéré de Strasser. L'attaquant belge pouvait ainsi ouvrir le score dans le but déserté (1-0, 40e). La mi-temps est sifflée sur ce score, et l'on pouvait craindre que les joueurs du Racing ne baissent les bras face à une équipe de Ligue 1 désormais aux commandes.
C'est pourtant encore habités des meilleures intentions que les Strasbourgeois reviennent sur la pelouse de l'Abbé Deschamps. Cohade reste aux vestiaires et c'est Ekobo qui prend sa place à la récupération tandis que Locatello prend place aux côtés de Strasser. Le jeu est bien léché, et on a même droit à quelques séquences limpides à une ou deux touches de balles. Mais les actions dangereuses sont trop rares pour que cette pression puisse réellement déséquilibrer la machine auxerroise. On a pourtant le sentiment que le Racing a encore une belle carte à jouer... d'autant que Kevin Gamero fait son grand retour en remplacement de Rangelov, touché lors d'un choc (63e). Deux chouchous du public de la Meinau se croisent, un événement en soit. Mais la rentrée pleine de hargne du jeune attaquant ne fut pas récompensée. C'est au contraire Auxerre qui allait planter un contre assassin : débordement d'Akalé sur le côté gauche, centre parfait pour Kalhenberg qui du plat du pied place le ballon hors de portée d'un Cassard qui n'avait plus touché la balle depuis le premier but (2-0, 74e).
Les Strasbourgeois accusent le coup moralement après ce deuxième but, et le dernier quart d'heure verra les occasions se multiplier pour Auxerre. Le score en restera là, les Auxerrois ayant la courtoisie de ne pas inscrire un troisième but qui eut été cruel.
Les Strasbourgeois auront donc pris ce match très au sérieux, faisant preuve encore une fois de grandes qualités morales. Mieux encore, ils n'ont pas eu à rougir de la comparaison avec une grosse cylindrée de la Ligue 1. C'est, logiquement, au niveau du réalisme que tout c'est joué. Du coeur et de l'efficacité : ces deux éléments devront à coup sûr être présent samedi prochain pour venir à bout du Havre, et distancer ainsi un concurrent direct à la montée.