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- Côté tribunes
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- Par conan
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Environs 600 supporters ont encore chanté durant 90 minutes leur fierté d'être Strasbourgeois. Cette saison encore, Bonal était Alsacien, même si cette fois-ci la tristesse a prédominé.
Même à l'article de la mort, le Racing est toujours capable de déchaîner les passions. Et de la passion, il en a fallu pour tout ceux qui ont effectué le pèlerinage à Sochaux pour assister à ce qui constitue probablement le glas des espoirs de maintien du Racing en L1...
Certains de ces amoureux fous furieux du Racing ont même du agir de manière spectaculaire pour assister à cette rencontre. Suite à la détérioration d'une porte vitrée d'une station service, les deux bus UB90 sont bloqués par la police à un péage. Bien que l'auteur de cet acte idiot soit livré aux autorités, celles-ci procèdent à un minutieux contrôle d'identité doublé d'une interminable fouille. N'ayant plus aucun espoir d'encourager le Racing, les fans décident d'agir pour purement et simplement bloquer l'autoroute ! Stratégie payante puisque la centaine de supporters investissent la tribune avec finalement seulement dix minutes de retard.
Une fois encore, le parcage est uni pour hurler sa fierté et tenter une nouvelle fois de pousser le Racing vers la victoire, et, pourquoi pas, vers l'impossible miracle d'un maintien en L1. Des chants d'encouragement, mais aussi parfois des mots bien fleuris à l'encontre de l'hôte sochalien au cas où l'on aurait oublié qu'il s'agit ici d'un derby, fusent continuellement. Une fois encore, les visiteurs bleus et blancs se font largement remarquer dans ce joli stade plein, mais aphone, sorte de représentation infernale du rêve de la LFP de ne voir que des tribunes bien sages et bien aseptisées. Cette vision cauchemardesque contraste fortement avec la chaleur et la passion strasbourgeoises.
Le Racing domine et rate encore quelques belles occasions, comme à l'habitude. Le moral en prend un sérieux coup lorsque la nouvelle selon laquelle Troyes mène se propage, mais le peuple bleu est toujours debout et fier, bien que l'ambiance soit très loin du feu des saisons précédentes à Bonal.
En seconde période le match devient débridé, bien que d'un faible niveau technique. Les occasions se succèdent de part et d'autres. Et comme d'habitude en pareil cas, c'est le Racing qui craque à dix minutes de la fin et Ilian crucifie les supporters visiteurs. Explosion du stade Bonal et quelques petites taquineries habituelles constituées de « Strasbourg en L2 ». Dans le même temps, Troyes écrase Ajaccio. Les derniers irréductibles chantent toujours mais ça devient extrêmement dur... L'égalisation heureuse de Pontus Farnerud dans les dernières minutes laisse présager un invraisemblable retournement de situation, mais une fois de plus, celui-ci ne viendra jamais. La tribune s'est donc enflammée une ultime fois pour des nèfles...
Le parcage visiteur a chanté, mais il n'en reste pas moins rancunier vis-à-vis de la saison calamiteuse des joueurs au maillot bleu. Ceux qui viennent saluer le bloc se font très vertement tancer à l'image d'un Pontus Farnerud désemparé... Seul Stéphane Cassard, l'un des très rares joueurs au professionnalisme exemplaire digne de porter le maillot du Racing est acclamé. Il viendra d'ailleurs lancer son maillot à la tribune.
Le retour des supporters dans leurs pénates se fait dans un état d'esprit contrasté. La fierté est bel et bien là. Celle de n'avoir pas failli, d'avoir une fois de plus tout donné pour pousser le Racing vers les sommets. Malheureusement, les joueurs n'ont pas été à la hauteur des espoirs placés en eux. Ceci est un beau résumé de cette saison décidément pourrie jusqu'au bout, mais qui aura aussi été marquée par l'étonnante ferveur d'un public formidable, qui lui mérite certainement mieux que la L2.
Certains de ces amoureux fous furieux du Racing ont même du agir de manière spectaculaire pour assister à cette rencontre. Suite à la détérioration d'une porte vitrée d'une station service, les deux bus UB90 sont bloqués par la police à un péage. Bien que l'auteur de cet acte idiot soit livré aux autorités, celles-ci procèdent à un minutieux contrôle d'identité doublé d'une interminable fouille. N'ayant plus aucun espoir d'encourager le Racing, les fans décident d'agir pour purement et simplement bloquer l'autoroute ! Stratégie payante puisque la centaine de supporters investissent la tribune avec finalement seulement dix minutes de retard.
Une fois encore, le parcage est uni pour hurler sa fierté et tenter une nouvelle fois de pousser le Racing vers la victoire, et, pourquoi pas, vers l'impossible miracle d'un maintien en L1. Des chants d'encouragement, mais aussi parfois des mots bien fleuris à l'encontre de l'hôte sochalien au cas où l'on aurait oublié qu'il s'agit ici d'un derby, fusent continuellement. Une fois encore, les visiteurs bleus et blancs se font largement remarquer dans ce joli stade plein, mais aphone, sorte de représentation infernale du rêve de la LFP de ne voir que des tribunes bien sages et bien aseptisées. Cette vision cauchemardesque contraste fortement avec la chaleur et la passion strasbourgeoises.
Le Racing domine et rate encore quelques belles occasions, comme à l'habitude. Le moral en prend un sérieux coup lorsque la nouvelle selon laquelle Troyes mène se propage, mais le peuple bleu est toujours debout et fier, bien que l'ambiance soit très loin du feu des saisons précédentes à Bonal.
En seconde période le match devient débridé, bien que d'un faible niveau technique. Les occasions se succèdent de part et d'autres. Et comme d'habitude en pareil cas, c'est le Racing qui craque à dix minutes de la fin et Ilian crucifie les supporters visiteurs. Explosion du stade Bonal et quelques petites taquineries habituelles constituées de « Strasbourg en L2 ». Dans le même temps, Troyes écrase Ajaccio. Les derniers irréductibles chantent toujours mais ça devient extrêmement dur... L'égalisation heureuse de Pontus Farnerud dans les dernières minutes laisse présager un invraisemblable retournement de situation, mais une fois de plus, celui-ci ne viendra jamais. La tribune s'est donc enflammée une ultime fois pour des nèfles...
Le parcage visiteur a chanté, mais il n'en reste pas moins rancunier vis-à-vis de la saison calamiteuse des joueurs au maillot bleu. Ceux qui viennent saluer le bloc se font très vertement tancer à l'image d'un Pontus Farnerud désemparé... Seul Stéphane Cassard, l'un des très rares joueurs au professionnalisme exemplaire digne de porter le maillot du Racing est acclamé. Il viendra d'ailleurs lancer son maillot à la tribune.
Le retour des supporters dans leurs pénates se fait dans un état d'esprit contrasté. La fierté est bel et bien là. Celle de n'avoir pas failli, d'avoir une fois de plus tout donné pour pousser le Racing vers les sommets. Malheureusement, les joueurs n'ont pas été à la hauteur des espoirs placés en eux. Ceci est un beau résumé de cette saison décidément pourrie jusqu'au bout, mais qui aura aussi été marquée par l'étonnante ferveur d'un public formidable, qui lui mérite certainement mieux que la L2.
