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- Par jakouiller
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Jacques Faty, l'un des grands espoirs du foot français, sera dans le groupe rennais qui accueillera le Racing samedi prochain au Stade de la Route de Lorient. Portrait.
Le 30 septembre 2001, à Trinidad & Tobago, l'équipe de France des moins de 18 ans inflige un cinglant 3 - 0 au Nigeria et devient championne du monde, la presse commence à parler de ce groupe, fierté de la formation à la française.
Dans cette équipe, un joueur s'est illustré et l'a conduite en bon leader et capitaine, vers cette victoire tant attendue, c'est Jacques Faty, le frère aîné de Ricardo, le jeune espoir du Racing.
Sa famille, cap-verdienne d'origine s'est installée à Epinay sous Sénart. Lui se définit comme « un mélange de plusieurs pays dont la France, le Cap Vert, le Sénégal mais aussi un petit peu le Vietnam ». Il dit : « le Cap Vert tient une grande place pour moi et les membres de ma famille ». Son plat favori est d'ailleurs la cachupa, le plat national cap-verdien.
Jacques est aujourd'hui la star, l'icône et le modèle de cette ville d'Epinay, peuplée de blacks, blancs, beurs. Son histoire est celle d'un jeune de banlieue hyper-doué en sports. Tout jeune il pratiquait le tennis de table, sport qui avait sa préférence, et participait à des compétitions régionales et nationales tout en jouant au football, à côté, lorsque que Papé, son entraîneur de football à Épinay sous Sénart lui a fortement recommandé de passer le test d'entrée à L'INF de Clairefontaine pour suivre le cursus des futurs pros. Il a réussi le concours d'entrée, alors qu'il n'avait pas encore treize ans et c'est comme cela que tout a démarré. N'étant pas obligé de jouer pour l'INF, il a signé à Brétigny qui jouit d'une excellente réputation de club formateur.
Après la préformation à l'INF (jusqu'à 15 ans), il a été sollicité par ce le Stade Rennais, dont on lui avait beaucoup vanté la qualité de la formation. Il n'a pas hésité et intégre le centre de formation où il a joué dans les catégories 16 , 18 ans Nationaux, puis CFA (2001-2002) avant de signer son premier contrat pro et d'intégrer le groupe professionnel (2002-2003) sous la direction du coach Vahid Halilhodzic.
Quand on le questionne sur la différence entre coach Vahid et l'actuel entraîneur Laslo Bölöni, il répond, diplomate : « Pareil, il sont rigoureux et exigeant tous les deux, Laszlo attache un peu plus d'importance au relationnel avec les joueurs, je dirais. On retrouve les mêmes approches physique et tactique. »
Aujourd'hui, ce solide défenseur de 22 ans, 1m85 pour 77kgs, est régulièrement aligné par Bolöni, mais doit faire face à la concurrence à son poste. Ainsi il n'était que remplaçant, entré en toute fin de match, lors du dernier succès mémorable à Gerland.
Selon « Roy Keane », le modérateur du forum du site stade-rennais-online (qui a eu plaisir à rencontrer les supporters starsbourgeois au match aller) : « il est costaud, chiant pour un attaquant car collant mais sa relance n'est pas terrible terrible », il « peut se considérer comme le leader des jeunes ».
Nul doute que les deux frères Faty seront amenés à se croiser à plusieurs reprises à l'avenir...
Sources: site officiel Stade Rennais, stade-rennais-online,
Dans cette équipe, un joueur s'est illustré et l'a conduite en bon leader et capitaine, vers cette victoire tant attendue, c'est Jacques Faty, le frère aîné de Ricardo, le jeune espoir du Racing.
Sa famille, cap-verdienne d'origine s'est installée à Epinay sous Sénart. Lui se définit comme « un mélange de plusieurs pays dont la France, le Cap Vert, le Sénégal mais aussi un petit peu le Vietnam ». Il dit : « le Cap Vert tient une grande place pour moi et les membres de ma famille ». Son plat favori est d'ailleurs la cachupa, le plat national cap-verdien.
Jacques est aujourd'hui la star, l'icône et le modèle de cette ville d'Epinay, peuplée de blacks, blancs, beurs. Son histoire est celle d'un jeune de banlieue hyper-doué en sports. Tout jeune il pratiquait le tennis de table, sport qui avait sa préférence, et participait à des compétitions régionales et nationales tout en jouant au football, à côté, lorsque que Papé, son entraîneur de football à Épinay sous Sénart lui a fortement recommandé de passer le test d'entrée à L'INF de Clairefontaine pour suivre le cursus des futurs pros. Il a réussi le concours d'entrée, alors qu'il n'avait pas encore treize ans et c'est comme cela que tout a démarré. N'étant pas obligé de jouer pour l'INF, il a signé à Brétigny qui jouit d'une excellente réputation de club formateur.
Après la préformation à l'INF (jusqu'à 15 ans), il a été sollicité par ce le Stade Rennais, dont on lui avait beaucoup vanté la qualité de la formation. Il n'a pas hésité et intégre le centre de formation où il a joué dans les catégories 16 , 18 ans Nationaux, puis CFA (2001-2002) avant de signer son premier contrat pro et d'intégrer le groupe professionnel (2002-2003) sous la direction du coach Vahid Halilhodzic.
Quand on le questionne sur la différence entre coach Vahid et l'actuel entraîneur Laslo Bölöni, il répond, diplomate : « Pareil, il sont rigoureux et exigeant tous les deux, Laszlo attache un peu plus d'importance au relationnel avec les joueurs, je dirais. On retrouve les mêmes approches physique et tactique. »
Aujourd'hui, ce solide défenseur de 22 ans, 1m85 pour 77kgs, est régulièrement aligné par Bolöni, mais doit faire face à la concurrence à son poste. Ainsi il n'était que remplaçant, entré en toute fin de match, lors du dernier succès mémorable à Gerland.
Selon « Roy Keane », le modérateur du forum du site stade-rennais-online (qui a eu plaisir à rencontrer les supporters starsbourgeois au match aller) : « il est costaud, chiant pour un attaquant car collant mais sa relance n'est pas terrible terrible », il « peut se considérer comme le leader des jeunes ».
Nul doute que les deux frères Faty seront amenés à se croiser à plusieurs reprises à l'avenir...
Sources: site officiel Stade Rennais, stade-rennais-online,
